Le facteur déclenchant, la construction de cette usine de dessalement d`eau de mer, aura été la sécheresse de 2005, suivie de celle de 2008. Comme tous les trois à cinq ans, la Catalogne se retrouve en etat de secheresse. Barcelone est, avec Athènes et La Valette (Malte), la ville européenne la plus exposée au phénomène. Les six barrages sur les fleuves Ter et Llobregat se retrouvent à 20 % de leur capacité et le rationnement est de mise pour les 7 millions d'habitants que compte la ville.
Les solutions pour parer à la pénurie d'eau s'avèrent pharaoniques, et donc coûteuses. On parle de transférer l'eau du Rhône par citernes via Marseille ou de dévier l'Èbre, fleuve déjà largement sollicité par les huit communautés autonomes qu'il traverse. Quand surgit l'idée d'une usine de dessalement de l'eau de mer, procédé déjà utilisé en Espagne, aux îles Canaries et Baléares.
Les études, lancées localement par l'Agence catalane de l'eau, durent deux ans. L'entreprise publique ATLL (Aigües Ter Llobregat), qui a à sa charge l'approvisionnement en eau potable de 118 communes de la Barcelone industrielle (4,7 millions de résidants), prend à sa charge la construction de l'usine. Le coût de la réalisation s'élève à 230 millions d'euros, financés à 75 % par la Communauté européenne. Les travaux commencent en mai 2007. En même temps, une entité pilote est en fonctionnement pour des tests grandeur nature. L'usine est inaugurée en juillet 2009.
Les solutions pour parer à la pénurie d'eau s'avèrent pharaoniques, et donc coûteuses. On parle de transférer l'eau du Rhône par citernes via Marseille ou de dévier l'Èbre, fleuve déjà largement sollicité par les huit communautés autonomes qu'il traverse. Quand surgit l'idée d'une usine de dessalement de l'eau de mer, procédé déjà utilisé en Espagne, aux îles Canaries et Baléares.
Les études, lancées localement par l'Agence catalane de l'eau, durent deux ans. L'entreprise publique ATLL (Aigües Ter Llobregat), qui a à sa charge l'approvisionnement en eau potable de 118 communes de la Barcelone industrielle (4,7 millions de résidants), prend à sa charge la construction de l'usine. Le coût de la réalisation s'élève à 230 millions d'euros, financés à 75 % par la Communauté européenne. Les travaux commencent en mai 2007. En même temps, une entité pilote est en fonctionnement pour des tests grandeur nature. L'usine est inaugurée en juillet 2009.