Arabie Saoudite
La plupart du territoire de l'Arabie saoudite est couverte par les déserts, c'est un pays avec des ressources d'eau douce très rares; mais il y a un développement agricole rapide : la superficie agricole sur cette terre a atteint plus de 3 millions d'hectares de terres, l'autosuffisance alimentaire est assurée.
En 1991, elle est le sixième exportateur de blé dans le monde.
"Pourquoi un pays qui n’est pas du tout riche en eau douce, peut atteindre une telle place. C’est grâce au dessalement!"
M. Khalid l’a déclaré avec enthousiasme, « le dessalement de l'eau de mer sont essentiels pour ce miracle dans l'Arabie ».
Dans le domaine du dessalement, l’ Arabie saoudite a toujours été le premier du Moyen-Orient. Pour résoudre le problème de manque d’eau des habitants, en 1928, ils avaient déjà construit deux usines de dessalement d’eau par distillation. Même si à l’époque, ces usines étaient rudimentaires, et la capacité de production était faible, ils avaient trouvé leur solution pour l’eau douce.
Le dessalement à grande échelle en Arabie saoudite a commencé dans les années 60. Le problème de l'eau devient de plus en plus grave en fonction du développement de l'industrie de pétrole saoudien et la diversification de l'économie. À cette fin, le gouvernement a mis au point deux programmes au début des années 60 — l'approvisionnement en eau aux habitants résidants dans les zones de manque d’eau à court terme, et la construction d'énormes usines de dessalement à long terme du pays. Puis le dessalement Corporation a été créée en 1965, elle a la responsabilité globale pour les projets de dessalement de l'eau mer. et depuis, le nombre d’usines de dessalement en Arabie Saoudite s’accroit jusqu’à aujourd’hui.
En Arabie Saoudite, le vrai coût du dessalement et du transport de l’eau, certainement considérable, est un secret d’État. Or l’eau potable de ce pays provient à 70 % du dessalement, un ordre de grandeur que l’on retrouve dans les autres pays du Golfe, Bahreïn, Koweït et Émirats Arabes Unis. Dans ces pays producteurs de pétrole, le faible coût de l’énergie autorise un dessalement à grande échelle qui ne serait pas soutenable pour la plupart des pays souffrant de stress hydrique, sans parler de ceux qui n’ont pas d’accès à la mer. Dans les faits, les autorités saoudiennes n’ont pas d’autres choix que de recourir au dessalement, devenu, par la force des éléments, une nécessité stratégique : question de survie pour un Royaume, situé en pays désertique et qui manque cruellement de ressources en eau disponibles.
Dans le domaine du dessalement, l’ Arabie saoudite a toujours été le premier du Moyen-Orient. Pour résoudre le problème de manque d’eau des habitants, en 1928, ils avaient déjà construit deux usines de dessalement d’eau par distillation. Même si à l’époque, ces usines étaient rudimentaires, et la capacité de production était faible, ils avaient trouvé leur solution pour l’eau douce.
Le dessalement à grande échelle en Arabie saoudite a commencé dans les années 60. Le problème de l'eau devient de plus en plus grave en fonction du développement de l'industrie de pétrole saoudien et la diversification de l'économie. À cette fin, le gouvernement a mis au point deux programmes au début des années 60 — l'approvisionnement en eau aux habitants résidants dans les zones de manque d’eau à court terme, et la construction d'énormes usines de dessalement à long terme du pays. Puis le dessalement Corporation a été créée en 1965, elle a la responsabilité globale pour les projets de dessalement de l'eau mer. et depuis, le nombre d’usines de dessalement en Arabie Saoudite s’accroit jusqu’à aujourd’hui.
En Arabie Saoudite, le vrai coût du dessalement et du transport de l’eau, certainement considérable, est un secret d’État. Or l’eau potable de ce pays provient à 70 % du dessalement, un ordre de grandeur que l’on retrouve dans les autres pays du Golfe, Bahreïn, Koweït et Émirats Arabes Unis. Dans ces pays producteurs de pétrole, le faible coût de l’énergie autorise un dessalement à grande échelle qui ne serait pas soutenable pour la plupart des pays souffrant de stress hydrique, sans parler de ceux qui n’ont pas d’accès à la mer. Dans les faits, les autorités saoudiennes n’ont pas d’autres choix que de recourir au dessalement, devenu, par la force des éléments, une nécessité stratégique : question de survie pour un Royaume, situé en pays désertique et qui manque cruellement de ressources en eau disponibles.
L’Arabie Saoudite ne compte en effet aucun cours d’eau permanent naturel. Compte tenu de ses conditions climatiques, les eaux de surface ne représentent en outre qu’un apport très limité en terme de ressource. Elles sont de plus localisées presque exclusivement dans le sud-ouest du pays (500mm de précipitations par an dans la région de l’Assir).
Afin de conserver les eaux de pluie pour la consommation domestique et en vue de protéger les nappes phréatiques, l’Arabie Saoudite s’est certes dotée d’un nombre important de barrages (en 2006, on en dénombrait 225 en activité, et 26 supplémentaires en cours de construction), mais leur apport reste minime par rapport aux besoins à couvrir, dans un contexte où, de plus, les réserves aquifères non renouvelables s’amenuisent.
L’épuisement des nappes fossiles, arrivées à un stade critique, ainsi que les conditions d’évaporation extrême du pays, ont ainsi contraint les autorités saoudiennes à privilégier l’exploitation de ressources alternatives comme l’eau dessalée. La part de celle-ci sera en conséquence devenue majoritaire dans l’alimentation en eau des principales villes du Royaume à partir de 2010.
Dans les autres pays alentours, le dessalement est une technique d'enjeu militaire, soit comme cible soit en tant que site sensible à protéger. Mais l'eau est surtout et avant tout, une arme stratégique et politique. Le cas du bassin du Jourdain est une bonne illustration de cet aspect, l'eau permettant tour à tour à un pays d'imposer sa puissance sur les autres puis de forcer toutes les parties à la coopération. Le Jourdain, fleuve biblique, est partagé par cinq « pays » répartis en deux groupes : les trois « pays » du« Triangle de la soif » pour lesquels la disponibilité en eau douce de bonne qualité par personne et par an est bien en deçà du seuil de pénurie – Bande de Gaza: 52m^3 et Cisjordanie : 85m ^3; Israël : 250m ; Jordanie :200m^3
Afin de conserver les eaux de pluie pour la consommation domestique et en vue de protéger les nappes phréatiques, l’Arabie Saoudite s’est certes dotée d’un nombre important de barrages (en 2006, on en dénombrait 225 en activité, et 26 supplémentaires en cours de construction), mais leur apport reste minime par rapport aux besoins à couvrir, dans un contexte où, de plus, les réserves aquifères non renouvelables s’amenuisent.
L’épuisement des nappes fossiles, arrivées à un stade critique, ainsi que les conditions d’évaporation extrême du pays, ont ainsi contraint les autorités saoudiennes à privilégier l’exploitation de ressources alternatives comme l’eau dessalée. La part de celle-ci sera en conséquence devenue majoritaire dans l’alimentation en eau des principales villes du Royaume à partir de 2010.
Dans les autres pays alentours, le dessalement est une technique d'enjeu militaire, soit comme cible soit en tant que site sensible à protéger. Mais l'eau est surtout et avant tout, une arme stratégique et politique. Le cas du bassin du Jourdain est une bonne illustration de cet aspect, l'eau permettant tour à tour à un pays d'imposer sa puissance sur les autres puis de forcer toutes les parties à la coopération. Le Jourdain, fleuve biblique, est partagé par cinq « pays » répartis en deux groupes : les trois « pays » du« Triangle de la soif » pour lesquels la disponibilité en eau douce de bonne qualité par personne et par an est bien en deçà du seuil de pénurie – Bande de Gaza: 52m^3 et Cisjordanie : 85m ^3; Israël : 250m ; Jordanie :200m^3