La Chine
Fidèle à son profil économique et démographique d’exception, la Chine concentre tous les paramètres de la démesure en matière environnementale. Grand pays par le nombre ( 1,305 milliard d’habitants ) et la taille ( 9,6 millions de km 2 ), la Chine est relativement peu pourvue en eau douce. Si sa population représente 21 % de la population mondiale, le pays ne dispose que de 7 % des ressources en eau douce de la planète.
Les relations Chine-Kazakhstan
Le développement de la région autonome de la région du Xinjiang est une priorité politico-militaire chinoise. Il est vrai que les projets de développement n’ont pas manqué dans cette région située aux confins du grand-ouest chinois. Pourquoi tant d’argent pour cette région située aux confins occidentaux de la Chine ?
Tout simplement parce que le Xinjiang a un intérêt stratégique pour la Chine. Riche en matières premières, en gaz et en pétrole, la région autonome est jugée d’une importance vitale pour une Chine qui consomme toujours plus d’énergie et de ressources naturelles. Dans ces conditions, l’eau est une nouvelle fois au cœur des enjeux. Pour que Pékin puisse maintenir sur le long terme sa position stratégique au Xinjiang et continuer sa dynamique de développement dans une zone qui est paradoxalement désertique, il faut de l’eau ; beaucoup d’eau. En particulier, grande exportatrice de coton, la région doit se doter de nouvelles capacités d’alimentation, l’industrie cotonnière étant traditionnellement très consommatrice en eau.
Pour y parvenir, Pékin s’est lancé en 1997 dans des travaux d’aménagements sur la rivière Irtych. Les autorités chinoises ont en particulier entamé la construction d’un canal de 300 km de long et de 22 m de profondeur.
Le développement de la région autonome de la région du Xinjiang est une priorité politico-militaire chinoise. Il est vrai que les projets de développement n’ont pas manqué dans cette région située aux confins du grand-ouest chinois. Pourquoi tant d’argent pour cette région située aux confins occidentaux de la Chine ?
Tout simplement parce que le Xinjiang a un intérêt stratégique pour la Chine. Riche en matières premières, en gaz et en pétrole, la région autonome est jugée d’une importance vitale pour une Chine qui consomme toujours plus d’énergie et de ressources naturelles. Dans ces conditions, l’eau est une nouvelle fois au cœur des enjeux. Pour que Pékin puisse maintenir sur le long terme sa position stratégique au Xinjiang et continuer sa dynamique de développement dans une zone qui est paradoxalement désertique, il faut de l’eau ; beaucoup d’eau. En particulier, grande exportatrice de coton, la région doit se doter de nouvelles capacités d’alimentation, l’industrie cotonnière étant traditionnellement très consommatrice en eau.
Pour y parvenir, Pékin s’est lancé en 1997 dans des travaux d’aménagements sur la rivière Irtych. Les autorités chinoises ont en particulier entamé la construction d’un canal de 300 km de long et de 22 m de profondeur.
Les relations Chine-Russie
Il existe des problèmes de conflit d’eau potentiellement tout au long de la frontière commune entre la Chine et la Russie, longue de 4 250 km. La Chine a en particulier parlé de son intention de prélever de l’eau sur la rivière Oussouri, qui fût déjà le théâtre d’incidents frontaliers entre Russie et Chine aux mois de mars et d’août 1969, lors de la rupture sino-soviétique.
La Russie accuse également les visées chinoises sur le fleuve Amour, le plus long de Sibérie et le quatrième d’Asie. Frontière naturelle entre la Chine et la Russie sur 1 600 km avant de recevoir la Songhua et l’Oussouri, il devient complètement russe avant de se jeter dans la mer d’Okhotsk. D’où notamment les inquiétudes des autorités régionales russes sur une nouvelle pollution de l’Amour à partir de la Songhua.
Par ailleurs, au-delà des pollutions accidentelles pouvant survenir, ce sont les rejets domestiques chinois dans les fleuves qui inquiètent les autorités russes. La population du Xinjiang croît en effet très fortement. C’est pourquoi, tant en terme de disponibilité de la ressource qu’en terme de pollution des eaux de surface par les rejets domestiques, les Russes sont inquiets pour leurs fleuves situés en aval.
Il existe des problèmes de conflit d’eau potentiellement tout au long de la frontière commune entre la Chine et la Russie, longue de 4 250 km. La Chine a en particulier parlé de son intention de prélever de l’eau sur la rivière Oussouri, qui fût déjà le théâtre d’incidents frontaliers entre Russie et Chine aux mois de mars et d’août 1969, lors de la rupture sino-soviétique.
La Russie accuse également les visées chinoises sur le fleuve Amour, le plus long de Sibérie et le quatrième d’Asie. Frontière naturelle entre la Chine et la Russie sur 1 600 km avant de recevoir la Songhua et l’Oussouri, il devient complètement russe avant de se jeter dans la mer d’Okhotsk. D’où notamment les inquiétudes des autorités régionales russes sur une nouvelle pollution de l’Amour à partir de la Songhua.
Par ailleurs, au-delà des pollutions accidentelles pouvant survenir, ce sont les rejets domestiques chinois dans les fleuves qui inquiètent les autorités russes. La population du Xinjiang croît en effet très fortement. C’est pourquoi, tant en terme de disponibilité de la ressource qu’en terme de pollution des eaux de surface par les rejets domestiques, les Russes sont inquiets pour leurs fleuves situés en aval.
Les relations Chine-Inde
L’Inde représente 16 % de la population mondiale pour 4 % des réserves d’eau douce. La disponibilité en eau douce dans le pays est passée de 5 177 m3/hab en 1951 à 1 869 m3/hab en 2001. La concomitance de la forte croissance démographique (2 % par an, avec 1,7 milliard d’habitants atteint en 2024) et de l’urbanisation galopante (2003 : 29 % ; 2020 : 50 %) aura pour conséquence une aggravation de la disponibilité de la ressource. Les projections estiment celle-ci à 1 341 m3/hab en 2025 et 1 140 m3/hab en 2050.
Aujourd’hui, à l’image de la Chine, mais de manière différenciée, l’Inde cumule de graves problèmes : une surexploitation des aquifères, une pression démographique forte, notamment dans les mégapoles, une agriculture toujours plus consommatrice d’eau et une logique politique qui entrave toute gestion efficiente des ressources.
L’Inde représente 16 % de la population mondiale pour 4 % des réserves d’eau douce. La disponibilité en eau douce dans le pays est passée de 5 177 m3/hab en 1951 à 1 869 m3/hab en 2001. La concomitance de la forte croissance démographique (2 % par an, avec 1,7 milliard d’habitants atteint en 2024) et de l’urbanisation galopante (2003 : 29 % ; 2020 : 50 %) aura pour conséquence une aggravation de la disponibilité de la ressource. Les projections estiment celle-ci à 1 341 m3/hab en 2025 et 1 140 m3/hab en 2050.
Aujourd’hui, à l’image de la Chine, mais de manière différenciée, l’Inde cumule de graves problèmes : une surexploitation des aquifères, une pression démographique forte, notamment dans les mégapoles, une agriculture toujours plus consommatrice d’eau et une logique politique qui entrave toute gestion efficiente des ressources.